Comprendre le territoire pour mieux en évaluer le foncier – épisode 10
L’analyse du territoire telle qu’abordée dans cet ouvrage scolaire se termine par l’étude de la carte. La première remarque porte sur le fait qu’il est impossible de reporter une surface sphérique (la planète terre) sur une surface plane sans la déformer. La représentation du globe terrestre n’est donc pas parfaite ; ce que la plupart d’entre nous avons oublié.
La carte c’est aussi celle de l’Etat-major établie par le service géographique des armées entre 1830 et 1882, soit 273 feuilles au 1/80 000° puis au 1/50 000°
C’est également l’étude du cadastre qui est citée. On y apprend que ce dispositif a vocation fiscale a été décidé par l’assemblée constituante puis mis en œuvre en 1808 et que « cadastre » signifie « registre » - Pour plus de détails, sur la lecture des matrices cadastrales, je vous renvoie à l’analyse faite par notre confrère Alain MANZON insérée dans le Cloud ADEXVAL.
Après la carte, ce sont les différentes appellations du mot « plan » qui sont développées et explicitées ; plan de situation, de masse, de façade ou élévation, plan de niveau, de coupe ou de détails ...
Qui dit « plan », dit échelles
et orientations.
Tant de termes familiers à nos confrères
architectes que les experts évaluateurs doivent aussi appréhender pour
compléter leur professionnalisme.
Voilà que se termine le voyage dans le temps pour
comprendre l’organisation de nos territoires. « Du territoire à la parcelle » :
c’était le titre d’un cours d’urbanisme diffusé aux instructeurs de permis de
construire de la DDE, des parcelles à évaluer par des experts….
