Comprendre le territoire pour mieux en évaluer le foncier – épisode 6
Les règles d’urbanisme évoquées à l’issue de l’épisode précédent amènent la question de l’évolution de la configuration de l’habitat, des villages, des bourgs.
L’habitat dispersé est plutôt constaté dans les zones humides, l’agriculteur est au milieu des champs avec de l’eau pour lui et son bétail. Les villages sont réduits au strict minimum (église, mairie, école)
L’habitat groupé c’est plutôt dans les régions où l’eau est rare ; le site d’implantation des villages se fait à proximité d’une source ou à l’abri d’une colline.
Les formes de cet habitat peuvent quant à elles être différentes : en alignement, étalée sur le versant ensoleillé d’une colline ou autour du château ou de l’abbaye.
Pourquoi le village s’est-il dépeuplé ? Aujourd’hui plus d’exode rural mais plutôt une volonté de retour à la nature, amplifiée avec l’épisode sanitaire COVID.
Des
appréciations peuvent être très différenciées selon les zones géographiques ;
les statistiques INSEE nous aident à l’analyse. Le terme rurbanité a fait son
apparition à l’inverse des appellations des fêtes de village : pardon,
kermesse, ducasse, frairie, vogue …. ont tendance à disparaître.
En matière d’hygiène et de confort, le manuel scolaire d’après-guerre pose des questions : Quels progrès ont été réalisés ? Quels progrès sont encore nécessaires ?
Du
sol en terre battue, aux tomettes
De
l’eau au puits à l’eau au robinet, froide puis chaude voire mitigée de nos
jours.
De
l’absence de toilettes à celles partagées sur un palier, à une salle « d’eau »,
devenue « de bains » jusqu’à la suite parentale qui s’impose dans l’habitat
du XXI° siècle avant un retour à la recherche d’économie d’eau ….
